Management ? Tout un Art!!!

Bien loin de sa définition académique, le management est désormais considéré comme une pratique, un art qui correctement réalisé, concourt, à partir d’un mélange plus ou moins hétérogène de cultures, de compétences et de personnalités, à l’atteinte d’un résultat satisfaisant.

C’est avant tout, la mise en œuvre de capacités humaines, dans un but et des objectifs précis. C’est donc une pratique nativement porteuse de sens, qui se doit d’être alignée avec la stratégie d’entreprise, son identité, ses valeurs, son organisation. Et à ce titre, elle fait partie intégrante de sa culture.

Mais en fait, en quoi consiste le Management?

C’est une pratique qui consiste à mettre en œuvre les ressources de l’entreprise de la manière la plus efficiente possible pour la réalisation de ses objectifs et la satisfaction de ses clients au sein d’une organisation donnée.

Nous en détaillerons les types les plus courants dans un autre article. Mais l’évolution sociétale, impose là aussi des modifications de pratiques dans le rôle, la posture et la constitution d’une politique managériale sans oublier qu’elles doivent avant tout être au service de l’entreprise (actionnaires, fondateurs etc.), de ses collaborateurs et de ses clients.

La dimension humaniste et de sens garantit que cela reste bien une entreprise composée d’hommes et de femmes, intégrée dans une société… humaine.

La dimension humaniste et de sens garantit que cela reste bien une entreprise … humaine.

le management, l’art des relations humaines dans l’entreprise.

savoir-etre

Nous envisageons souvent le management, responsable, authentique, respectueux, clair et direct, participatif ou délégatif, tendant fortement sur le mixte idéal, première ouverture aux richesses du management collaboratif.

Mais nous le verrons, le rôle de manager a principalement une dimension adaptative. Cela devient une posture, d’où l’intérêt d’un développement des capacités humaines nécessaires à l’efficience globale de l’organisation.

Ainsi, nous pouvons considérer le management comme l’art des relations humaines dans l’entreprise, dans la réalisation des objectifs et l’adaptation continue des organisations.

L’Humain se doit d’être au centre des préoccupations des entreprises. Au-delà de la technicité de l’ingénierie organisationnelle, il apparait nécessaire, d’expliquer et de partager un certain nombre d’éléments, afin de permettre à chacun de comprendre les enjeux, de visualiser la finalité. Il est essentiel de les accompagner dans la compréhension de leur positionnement et de leur rôle dans le changement et dans la future organisation.

L’annonce brutale de visions éventuelles, de scénarios alternatifs dès le début d’un processus de changement a pour effet direct une montée de l’inquiétude et des réactions plutôt négatives pour la suite du sujet. Ainsi le manager qui croit maitriser une telle situation, met son activité en difficulté. Et perdurer dans cette voie, n’augure pas d’une bonne stabilité des équipes. Ce cheminement met à mal leur fiabilité pour le quotidien comme pour la transformation à venir. Cela laissera forcément des traces qui seront difficiles à gommer.

Et le manager dans tout cela?

Une évolution nécessaire

Le manager, dans sa définition a une posture de « point de référence », dans une entreprise de culture traditionnelle. Les collaborateurs ont beaucoup d’attentes, même si elles s’expriment très différemment. Car dans le contexte véritable de la vie en entreprise, le manager, est positionné entre direction et collaborateurs. Tout en demeurant très proche du terrain, sa mission principale est de traduire la stratégie d’entreprise en plans d’actions opérationnelles.

Ainsi il existe une dualité entre les valeurs portées par le « milieu » des managers, les convenances – « le politiquement correct » -, la politique managériale, la culture d’entreprise, et celles humanistes, que les collaborateurs (parfois aussi des managers) demandent désormais à être respectées au sein des organisations.

Il est donc « coincé » entre les axes stratégiques, les demandes, les besoins de la hiérarchie, des collaborateurs, des clients, des fournisseurs s’il y est exposé dans sa fonction… Très facile parfois de céder à l’agitation permanente, aux conflits d’intérêts, en raison des interactions de l’entité, ou simplement dû aux égos, à la relation qu’à l’environnement avec le pouvoir.

Identifier ou trouver dans son quotidien des comportements qui permettent de prendre du recul, de lâcher prise, de conscientiser les contextes, les réactions des autres et d’accueillir les siennes propres sont autant de prises de conscience qui prouvent l’utilité d’un accompagnement et d’un travail sur soi!

Bienveillance vs Influence; un équilibre stratégique à construire

Pour garantir la réalisation de ses objectifs, et avec cette forte obligation de réalisation dans un temps très court, le manager doit souvent user de persuasion, avec tout le panel d’outils qu’il a appris, en dosant influence et bienveillance en fonction de ses valeurs, voire son éthique personnelle et de ses compétences.

Et comme très souvent, ne pouvant être à la fois pilote et accompagnateur, l’influence prend le pas sur la bienveillance, en réaction à la pression hiérarchique, des KPIs et autres moyens de mesure « qualitatifs », et le management oscille très souvent entre collaboratif et directif…

Notre société actuelle permet un accès plus facile à l’information, à la connaissance, à une ouverture au monde, et permet aussi d’exprimer plus d’attentes personnelles dans sa propre réalisation. Ainsi certaines valeurs humanistes font parties intégrantes de l’usage des compétences et de leur développement. Présentes à tous les niveaux de l’organisation, ces attentes personnelles et professionnelles influencent l’organisation entière, et auto-régulent aussi ses évolutions.

Le manager doit donc imaginer des stratégies de réussite pour construire son mode de  management qui lui permet un pilotage efficient de son organisation.

Bienveillance et Influence, que choisir? Une éthique personnelle et une culture d’entreprise humaniste apporte bien souvent la réponse…

Un passage obligé…?

Alors quelles évolutions pour le manager ?

Eh bien la tendance du moment est de développer une vision managériale abondant dans le sens d’obtenir des managers-coach. Je l’ai expliqué, influence vs bienveillance, les objectifs dans des environnements complexes et changeants, influencent fortement les comportements du manager. Alors c’est là, toute la richesse du management situationnel, qui permet de s’adapter aux différentes circonstances et évolutions de l’entreprise que l’on rencontre.

Mais que faut-il développer de plus ?

Pour ma part, avant de faire évoluer uniquement des organisations, il faut anticiper par le développement des capacités humaines des managers et de leurs équipes. Il faut donc viser un management enrichi de l’aspect inter-relationnel, inter-décisionnel, et faire preuve de détermination, de curiosité, et se permettre d’envisager de faire autrement… De plus comme tout travail inter-relationnel, il n’y a pas de méthode « prête à l’emploi » sauf celle que vous êtes capable de développer par vous-même, avec votre environnement, en faisant preuve d’innovation managériale.

Dans notre société très changeante, la priorité serait de faire développer les capacités humaines des managers et au travers celles des équipes, car l’avenir des organisations est lié à leur capacité d’adaptation.  S’adapter aux évolutions sociétales semble bien désormais un passage obligé, pour éviter systématiquement de travailler en réaction!!

Alors grâce à quoi s’adapter ?

Pour développer sa capacité d’adaptation, il semble que la vision et la compréhension de son environnement soit nécessaire. Pour avoir une objectivité suffisante, il faut avoir la connaissance de ses propres « filtres », leurs forces, leurs faiblesses.

Cela passe par la connaissance de Soi !

Ainsi, un certain nombre de capacités humaines semblent faire l’objet d’un regard particulier.

Nous en reparlerons dans un prochain article plus en détail, en voici quelques-unes qui pourraient paraître essentielles :

  • L’intelligence émotionnelle, reconnaître ses émotions et celle des autres pour éviter de les subir…
  • L’empathie, comprendre ce que l’autre ressent, perçoit… avec objectivité et prise de recul, sans jugement…
  • La créativité, trouver les liens entre différents aspects pour développer un nouveau concept…
  • L’audace aussi… 

Ainsi sans théorie préconçue bien cadrée qui serait difficile à accepter, managers et dirigeants ! faites confiance à votre capacité de décider du meilleur mode de management adapté à votre marché et vos clients. Aligné avec la culture d’entreprise, diffusé auprès de vos équipes, il peut faciliter l’émergence de modes de fonctionnement différents…

Oser surprendre et assumer ses rêves, en tout connaissance de causes et de conséquences, montre une maturité et une assurance qui sont des critères différenciants et attirants sur un marché concurrentiel.

Des Valeurs & du Sens accompagnent les managers, les dirigeants et les organisations dans cette démarche. Nous vous aidons à établir votre plan d’actions pour développer votre meilleur mode de management.

Nous vous accompagnons pour optimiser, synchroniser votre posture en rapport avec vos exigences et votre marché…et vos équipes. Vous faites ainsi progresser votre entreprise pour aboutir à la satisfaction de vos clients.

 Vous voulez en savoir plus ? N’hésitez pas!

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